Les fourmis.

Non, je ne vous parlerai pas ici du best-seller de Bernard Werber, mais du recueil de nouvelles magnifiques de Boris Vian. Elles sont au nombre de 11, toutes sélectionnés par cet auteur en 1949, qui ne m'a jamais autant fasciné. L'écume des jours m'avait amusé, j'irai cracher sur vos tombes m'avait fait sourire. Celui-ci m'a mis une claque. Ce type-là a un style génial, insolent, drôle, naïf sans-en-avoir-l'air, clairvoyant, huamin. Et ces mots sont loin de suffir. Les nouvelles se dévorent les unes après les autres, parlant énormément de solitude, de détresse avec toujours cette touche d'humour noir qui vous indique que tout n'est pas perdu. Mais presque.